Introduction
: le choix de l’initiative
Le choix
du sujet de mon initiative dans le cadre du cours de la INF6107 “Web social” s’est avéré judicieux.
Désirant travailler sur un sujet qui concerne mon domaine de spécialité, tout
en cherchant la plus grande audience, je tentais de choisir un sujet qui puisse
intéresser plusieurs bibliothécaires et spécialistes des sciences de
l’information. Après avoir consulté des moteurs de recherche, j’ai découvert
que le sujet de compétences informationnelles était déjà présent dans le Web.
J’ai trouvé notamment plusieurs blogues animés par des professionnelles de
l’information. Le plus grand nombre de ces blogues était toutefois rédigé en
anglais et ne se référait pas à la bibliothéconomie québécoise. J’ai constaté
donc que les formations aux compétences informationnelles dans les
bibliothèques québécoises étaient un sujet qui méritait plus d’attention de la
part des internautes. J’ai choisi de promouvoir cet enjeu et d’animer la collaboration
autour de ce sujet en me concentrant sur l’auditoire du Québec.
1 Composantes de mon initiative
Afin de promouvoir mon initiative sue le Web,
j’ai choisi les moyens de communication suivants :
-
Blogue Compétences Informationnelles sur WordPress.com comme point
de ralliement
-
Profil sur Twitter
Le choix des moyens de communication a été
dicté par la volonté de joindre le plus grand auditoire. Plutôt que de créer un
site Web, j’ai décidé d’animer un blogue sur la plateforme WordPress.com, car
je considère que ce moyen de diffusion est plus efficace. La possibilité de
suivre les nouvelles publications par le biais des flux RSS aide grandement à
fidéliser son auditoire. J’ai décidé également d’utiliser mon compte Facebook
afin de promouvoir mon initiative. Étant donné qu’un bon nombre de mes "amis"
virtuels sont des étudiants et des professionnels des sciences de l’information
potentiellement intéressés par mon initiative, cette plateforme s’est imposée
naturellement. Toutefois, afin d’élargir mon auditoire et de dynamiser ma
communication, j’ai décidé de créer un compte Twitter et le lié à mon blogue
pour que les billets soient diffusés automatiquement. Les signets sociaux sur
la plateforme Diigo et Delicious permettaient de partager des sites web et des billets
qui me semblaient intéressants. Ce moyen
de communication était donc en quelque sorte complémentaire à mes propres billets
et aux nouvelles diffusées sur Facebook et Twitter.
2 Sommaire des activités menées
Au début de mon initiative, j’ai recherché de
l’information sur les compétences informationnelles par le biais des moteurs de
recherche en utilisant les mots clés appropriés et les opérateurs booléens et
en limitant parfois mes résultants aux blogues. Grâce à cette technique, j’ai
pu préciser le sujet de mon initiative, alimenter ma réflexion sur ce sujet et
trouver les liens à partager avec mon auditoire. J’ai décidé également de
maintenir une veille informationnelle par le biais des flux RSS. Tout au long
de mon initiative, je suivis quatre blogues rédigés par les professionnels de
l’information :
Au cours de mon activité de veille, j’ai été
exposée à quelques 70 items. Enrichie de l’information ainsi repérée, j’ai rédigé
une page « Qu’est-ce que la compétence informationnelle » à titre
d’introduction pour les internautes qui ne connaissent pas le sujet. J’ai pris
soins de préciser mes références et d’indiquer les sources d’information
supplémentaire dans la page « Pour en savoir plus ». De plus, j’ai rédigé également 5 billets
portant sur différents aspects du sujet dans le but de participer à la
production de l’information sur les compétences informationnelles. Désirant attirer surtout l’audience
québécoise, j’ai utilisé les références se rapportant à la réalité québécoise.
De plus, j’ai inclus le mot clé “Québec”
dans mes billets. En incluant les
hyperliens vers les autres blogues dans les billets et on choisissant les mots
clés pertinents, j’ai tenté d’attirer l’attention des internautes et d’interagir
avec les autres blogueurs. J’ai également publié quelques commentaires sur les
blogues de mes paires. J’ai réussi notamment d’entrer en contact avec les
administrateurs du blogue "Tribune Compétences
Informationnelles". Dans le but d’élargir mon auditoire, j’ai utilisé le
Facebook et le Twitter de manière régulière. De même, j’ai partagé des signets
sociaux (Diigo, Delicious,) pour les pages ou les billets portant sur les
compétences informationnelles. Le portail Diigo s’est avéré particulièrement
utile, car il m’a permis d’échanger avec le groupe du cours, un auditoire très
attentif et fidèle.
3 Analyse des statistiques :
La plateforme WordPress.com qui hébergeait ma
page de ralliement offre les outils d’analyse des consultations. Tout au long
de mon initiative, j’ai donc pu analyser le nombre de consultations de mon
blogue et le niveau de visibilité de mon initiative. Les données compilées
couvrent la période du 23 mai au 24
juin.
Statistiques de consultations du 23 mai au 24 juin |
J’ai constaté que le 1 juin, il y a eu le plus
grand nombre de consultations. En général, le nombre de visites a été variable
et dépendait grandement de mes publications des billets. Il serait difficile de
parler d’une tendance constante pour les visites de mon blogue, mais il est
possible de constater qu’en moyenne cinq consultations par jour ont été
effectuées.
L’objectif premier de mon initiative était
d’entrer en communication et d’échanger sur les compétences informationnelles
avec les professionnels de l’information du Québec. Grâce aux statistiques du
WordPress.com, j’ai pu connaitre la situation géographique de mes lecteurs et constater
que les 113 parmi eux provenaient du Canada. J’ai eu également quelques
visiteurs provenant de l’Europe, notamment de la France et de la Belgique.
Provenance des visiteurs |
4 Visibilité de mon initiative
Les éléments qui ont pu nuire à ma visibilité
sur le Web :
Étant donné que les compétences
informationnelles représentent un sujet hautement spécialisé qui concerne
seulement une partie du milieu des bibliothécaires, mon auditoire cible était
relativement limité. Par ce fait, ma visibilité sur le Web demeurait restreinte.
De plus, le fait que mon blogue, et la grande majorité de l’information que
j’ai partagés étaient en français et non pas en anglais nuisait davantage sur
ma visibilité. J’ai tenté toutefois de diffuser l’information sur ce sujet
auprès de mon réseau social virtuel sur Facebook. Ce dernier étant limité
(environ 170 « amis »), je n’ai pas pu rejoindre un grand nombre de
personnes. De plus, le réseau Twitter, même si très efficace comme moyen de
communication, ne peut véritablement jouer son rôle seulement qu’auprès d’un
grand nombre des abonnés. Malheureusement, puisque j’ai créé mon compte
seulement au moment de l’implantation de mon initiative, je n’ai pas eu le
temps de développer mon réseau de diffusion.
Les éléments qui ont pu aider à ma visibilité
sue le Web :
Mon initiative était composée de différents moyens
de communication qui étaient complémentaires. Le blogue servait d’une page de
ralliement où les internautes pouvaient se référer pour trouver des références
(surtout la page « Pour en savoir plus »). L’utilisation de Facebook,
Twitter et des signés sociaux aident à maintenir un dialogue constant et
fidéliser mon auditoire. Il est également à remarquer que les mots clés
utilisés sur mon blogue ont été choisis pour représenter le plus fidèlement
possible le contenu et faciliter le repérage par les moteurs de recherche.
Conclusion :
Au cours de 4 semaines, j’ai tenté de créer un
réseau d’échange d’information et gagner de la crédibilité après des
internautes. C’est par ailleurs la raison pour laquelle j’ai décidé d’utiliser
mon nom réel sur Facebook, Twitter, Diigo et Delicious. Je désirais construire
une « véritable » identité numérique en montrant mon implication personnelle.
En somme, malgré le niveau de consultations relativement bas, je considère
d'avoir une bonne visibilité qui peut contribuer à ma e-réputation.
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